Muga(k)-Frontière(s) en langue basque

Arpenter, photographier la Nouvelle-Aquitaine.

Commande du Frac-Nouvelle Aquitaine-Méca, 2024.


Le fleuve côtier du Pays basque, frontière naturelle et politique entre la France et l’Espagne est le point de départ de cette série qui aborde le thème des  migrations en Nouvelle-Aquitaine. Nombreux sont ceux, qui tentent aujourd’hui de le franchir pour rejoindre les grandes métropoles françaises et européennes, portés par l’espoir d’une vie meilleure.

Des vestiges du camp de Gurs, situé dans les Pyrénées-Atlantiques, qui fut tour à tour lieu d’internement pour les réfugiés espagnols, les juifs étrangers, puis les opposants politiques sous le régime de Vichy, à la tombe d’une princesse vietnamienne ayant vécu au Cafi (Centre d’accueil des Français d’Indochine) de Saint-Livrade, dans le Lot-et-Garonne, les traces de ces mouvements migratoires traversent cette vaste région. Ces lieux marqués par l’histoire, dialoguent avec des portraits d’hommes et de femmes dont les parcours personnels ou familiaux témoignent de ces multiples déplacements choisis ou subis.


« Muga(k) », qui signifie « frontière(s) » en langue basque, évoque à la fois une limite concrète, qu’elle soit géographique ou politique, et une frontière plus insidieuse, symbolique, cette barrière invisible, que l’on se fixe et qui entrave la possibilité de rencontre avec l’autre.

Using Format